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Alibaba accusé par Kering d'avoir favorisé la vente de produits contrefaits.

Le groupe français Kering a décidé de porter plainte contre un des plus grands sites de commerce chinois, Alibaba. La firme chinoise est accusée de profiter et de favoriser la vente de produits contrefaits.

Groupe Alibaba

La plainte des marques de luxe les plus prestigieuses en France, a été déposée au tribunal de Manhattan le 15 mai. Selon le "Wall street journal ", les marques françaises accuseraient le commerçant en ligne chinois, de faire une diffusion massive de produits contrefaits de leurs marques. Une action qui dépasserait même les limites de la frontière chinoise puisque ces produits sont aussi destinés à l'exportation. Le groupe Kering réunit entre autres, Yves Saint Laurent, Gucci, Balenciaga mais aussi Bottega Veneta.

Un dossier bien épais contre le site Alibaba.

Le dossier qui a été déposé au tribunal de Manhattan par le groupe Kering ne contenait pas moins de 142 pages. Le groupe français, épaulé par leurs filiales basées en Amérique, réclament des dommages et intérêts mais aussi une injonction contre Alibaba. Ce dernier ayant transgressé la loi sur les marques déposées. Il est important de rappeler qu'une affaire de ce genre a déjà été traitée en 2014 à l'encontre du site chinois pour les mêmes motifs. Mais cette affaire n'avait pas eu de suite car la plainte a été retirée pour permettre une discussion et la recherche de solutions à l'amiable. Par la suite, une autre plainte a fait son apparition au début de cette année, le site avait été accusé par les autorités chinoises de vendre des produits contrefaits. Un dossier de plus en plus lourd pour la firme chinoise qui a vu un de ses "marketplaces ", le site Tabao, recevoir des accusations de The American Apparel and Footwear Association. Ce groupe qui réunit plusieurs marques, a adressé un courrier directement aux autorités américaines.

Un procédé efficace.

Le groupe Alibaba possède plusieurs "marktplaces " comme Taobao, Tmall ou encore Alibaba.com. Pour attirer les clients, il permet à ces dernières d'acheter des mots-clés des grandes marques. Ainsi, si l'internaute veut acheter un produit de la marque Gucci, il ira rechercher la marque sur un moteur de recherche, qui affichera les "marketplaces " chinois. Les suggestions de noms se rapprochant des originaux étant affichées également par Google par exemple. Les articles contrefaits possèdent souvent des noms aux consonances quasi identiques aux vraies marques et avec une seule lettre modifiée. A l'instar du tristement célèbre Guchi, qui est une contrefaçon de la marque française Gucci. Il est tout de même important de souligner l'aberrance des écarts de prix entre les produits, si un sac Gucci est affiché 795 Dollars en magasin, le sac contrefait est à juste 2 Dollars. Le site d'e-commerce chinois s'enrichit donc en effectuant ces ventes de mots clés et en fournissant plusieurs services aux diverses plateformes, au niveau du marketing ou de la logistique par exemple.

En un mois, les avocats du groupe Kering ont pu découvrir qu'il y avait plus de 2000 boutiques sur Tabao commercialisant des produits contrefaits, notamment de la marque Gucci. Mais le groupe chinois a rejeté les accusations à son encontre, il aurait préféré avoir une coopération constructive plutôt qu'une démarche judiciaire.

Sources :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/18/kering-accuse-alibaba-de-favoriser-la-contrefacon_4635164_3234.html

http://www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/kering-alibaba-contrefacon-0515.shtml

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