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Fastmail : pour éviter de se faire espionner par la NSA

A l'heure où un nouveau scandale éclabousse l'agence de sécurité américaine, la recherche d'une solution alternative se fait de plus en plus pressante. Fastmail, un service de messagerie australienne, joue la carte du respect de la vie privée et pourrait ainsi se faire une place au soleil.

fastmail

Respect de la vie privée

C'est sur ce point que le service de messagerie Fastmail a lancé son offensive de charme. Pour que cela soit réalisable, Messaging Engine Partership mise sur le fait qu'elle se trouve en Australie et est régie par les lois de ce pays. Les autres gouvernements, y compris les Etats-Unis, ne devraient pas avoir autorité sur elle et c'est la garantie qu'elle propose à ses clients. De ce fait, à moins d'un mandat dûment signé par un juge australien, aucune information personnelle ne pourra être collectée par quiconque.

Bien que l'Australie fasse partie du "Five Eyes " qui est un groupe de pays réunissant le Royaume-Uni, la Nouvelle Zélande, le Canada, les Etats-Unis et l'Australie et qui s'échangent de façon permanente des données entre eux, une injonction de la part de ces gouvernements prendrait beaucoup de temps et la démarche est éminemment fastidieuse.

Dans son communiqué, l'entreprise qui a lancé le service Fastmail surfe sur le tollé général provoqué par les scandales à répétition de l'Agence de Sécurité Nationale américaine (NSA) qui se permet d'espionner et de puiser dans les informations personnelles des citoyens du monde entier. La firme Messaging Engine Partnership, qui est la propriété de ses propres employés, fait de cette protection de la vie privée et de la confidentialité des données son fonds de commerce.

Une aventure romanesque

A ses débuts, Fastmail est un service de messagerie payant appartenant à la firme australienne Messaging Engine Partnership. En 2010, le moteur de navigation Opéra le rachète. En 2013, le Norvégien décide d'opérer un changement radical au niveau de son concept et procède à la vente de Fastmail. C'est ainsi que les propres employés de la firme australienne se constituent en société et reprennent en main la destinée de l'entreprise. Une aventure digne des plus beaux romans.

Malgré le changement de propriétaire toutefois, les clients ne devraient pas rencontrer de difficultés majeures. Au contraire, la nouvelle équipe dirigeante promet dans son communiqué de très nombreuses améliorations, notamment en ce qui concerne l'interface mobile. En effet, Opéra n'a pas jugé opportun de se tourner vers les appareils mobiles, ce qui fait que le service de messagerie a vite été dépassé par ses concurrents directs, surtout les webmails gratuits. Pour y remédier, l'équipe actuelle projette de se focaliser sur la version mobile de Fastmail.

De plus, de nouvelles fonctionnalités comme CardDav seront prises en charge. Cette option permettra la synchronisation des contacts entre tous les appareils et facilitera l'utilisation du service. Son pendant pour les calendriers CalDav sera également utilisé, ce qui facilitera la gestion d'agendas à travers ce service.

Lors de son lancement, le service Fastmail pour particulier, dans sa version basique coûte 4,95$ par an. La version professionnelle commence à 15$ par utilisateur par an.

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